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Crime de Conflans-Sainte-Honorine : indignation et colère
communiqué Paris, le 17 octobre 2020
Article mis en ligne le 17 octobre 2020

Le MRAP est horrifié par le crime barbare qui a coûté la vie à un enseignant de Conflans-Sainte-Honorine.

Les pensées attristées du MRAP vont d’abord à sa famille, ses proches, tous les enseignants qu’il assure de son soutien.

L’assassin et ses éventuels complices doivent être poursuivis et punis.
Un tel fanatisme nous révulse.

Aucune raison, aucun Dieu ne saurait justifier une telle violence, une telle haine, une telle barbarie.

La liberté d’enseigner et la liberté d’expression doivent être défendues. Tous les droits et libertés doivent être préservés.

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Le professeur d’histoire-géographie de 47 ans avait été critiqué par certains parents après une intervention en classe sur la liberté d’expression en lien avec les caricatures de Mahomet. Dans cette « ville pavillonnaire de classe moyenne où il n’y a que des vieux et des familles », c’est le choc. (...)

C’était le dernier cours de la journée, le dernier avant les vacances scolaires de la Toussaint aussi. Il était 14 heures, vendredi 16 octobre, lorsque Samia (le prénom a été modifié), 12 ans, a dit au revoir à son professeur d’histoire-géographie. « Bonnes vacances, monsieur ! », lui a-t-elle lancé avant de quitter l’enceinte du collège du Bois-d’Aulne, dans le quartier tranquille de Chennevières, à Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines. Trois heures plus tard, l’enseignant de 47 ans était retrouvé décapité en pleine rue, à trois cents mètres seulement de l’établissement scolaire, « sauvagement attaqué alors qu’il rentrait probablement chez lui à pied », commente un policier posté aux abords de la scène de crime. (...)

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Armé d’un « couteau très long et très aiguisé », poursuit-il, l’assaillant – qui a bien été identifié comme un jeune homme de 18 ans d’origine tchétchène, né à Moscou, selon une source judiciaire samedi – s’est acharné sur le professeur jusqu’à lui trancher la tête. Un message de revendication a été publié sur un compte Twitter quelques minutes après le drame, avec une photo de la tête coupée. (...)

Le jeune homme a été tué par balles par la police quelques mètres plus loin, aux cris de « Allahou Akbar ». Cinq nouvelles personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi, portant à neuf le nombre total de personnes en garde à vue, selon une source judiciaire. Parmi les derniers gardés à vue figurent deux parents d’élève du collège où travaillait la victime, ainsi que des personnes de l’entourage non familial de l’assaillant. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé être saisi de l’enquête, ouverte pour « assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». (...)

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(...) "Nous nous relèverons". "Ensemble, nous nous relèverons", promet sur Facebook Laurent Brosse, le maire de Conflans-Sainte-Honorine. "Le choc, l’émotion étaient trop forts hier soir pour que je puisse m’adresser à vous", écrit le maire aux habitants. Il adresse ses "premières pensées" à la famille de la victime, "dont la douleur doit être incommensurable".

Jean-Michel Blanquer reçoit les syndicats enseignants samedi matin. Le ministre de l’Education reçoit à 9 heures les représentants du personnel de l’établissement et des parents d’élèves du collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine.

Le parquet national antiterroriste saisi de l’enquête. Le parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé s’être aussitôt saisi de l’enquête, ouverte pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, tiendra une conférence de presse samedi après-midi. (...)

 Conflans-Sainte-Honorine : un besoin urgent de nous rassembler
(...)
La France insoumise exprime sa vive émotion et sa colère après l’assassinat du professeur d’Histoire à Conflans-Sainte-Honorine. Elle exprime sa pleine affliction et son soutien à sa famille, ses proches, ses collègues, ses élèves. Ses pensées vont aussi à l’ensemble du corps enseignant du pays qui se sent a juste titre directement impliqué.

À travers ce meurtre d’une atroce barbarie, c’est l’école de la République qui est à son tour la cible d’un terroriste islamiste. Quel lieu mieux indiqué que l’école publique et laïque, creuset du peuple en formation où l’individu se prépare à l’exercice de la citoyenneté, pour enseigner la liberté d’expression, la mise à distance critique et amener les élèves à interroger leurs propres certitudes et convictions ? Ce crime commis au nom de Dieu atteint dans leur chair des millions de nos concitoyens qui refusent de voir leur religion associée à de telles atrocités. Il soulève d’horreur tout le pays.

Plus que jamais, les moyens humains et matériels nécessaires doivent être déployés pour appliquer les lois de répression du crime, lutter contre l’obscurantisme d’où qu’il vienne et empêcher d’autres meurtres. Ce combat ne pourra être gagné qu’à la condition de notre indéfectible unité. Le pire serait de succomber aux divisions que veulent créer les terroristes. (...)