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Cyberaction : Atena Daemi emprisonnée en Iran pour ses idées
Article mis en ligne le 1er mai 2021

Sous l’impulsion d’une répression croissante en Iran contre les défenseurs des droits de l’homme, une nouvelle génération de jeunes militants a émergé. Parmi eux, l’activiste Atena Daemi, prise pour cible par les autorités pour ses actions en faveur de la promotion des droits humains, particulièrement son implication dans les mouvements contre la peine de mort. Comme tant d’autres, Atena rêve de voir la peine de mort abolie dans son pays.

A ce sujet, elle a rédigé des publications sur Facebook et Twitter qui critiquaient le bilan du pays en matière d’exécutions. Elle a distribué des tracts et elle a participé à une manifestation pacifique contre l’exécution d’une jeune femme. Malheureusement, en Iran, prôner ces valeurs demande un grand courage et n’est pas sans conséquence. Ces activités pacifiques ont été citées comme "preuves" d’activités criminelle, conduisant à une peine de sept ans de prison.

PERSÉCUTÉE ET EMPRISONNÉE POUR SES IDÉES

Prisonnière d’opinion depuis novembre 2016 suite à simulacre de procès, Atena est détenue dans des conditions épouvantables. Elle a été frappée, aspergée de gaz poivre et placée en isolement. Elle dénonce également des conditions sanitaires catastrophiques et une prison insalubre, allant à l’encontre des règles minima pour le traitement des détenus.

Pourtant, Atena Daemi continue à lutter pour les droits humains en Iran.
En juillet 2020, Atena Daemi a terminé sa première peine d’emprisonnement, mais en juin 2019, elle et Golrokh Ebrahimi Iraee ont été condamnées à trois ans et sept mois d’emprisonnement chacune pour leur militantisme pacifique liées au fait d’avoir chanté l’hymne révolutionnaire "Oh martyrs" dans le hall de visite de la prison d’Evin pour pour protester contre des exécutions et d’avoir écrit des lettres au autorités les conditions de détention.

Le 2 juillet 2020, elle est de nouveau condamnée à deux ans de prison et 74 coups de fouet pour "diffusion de propagande contre le système" et "perturbation de la vie carcérale", en raison notamment de la tenue d’un sit-in avec d’autres prisonniers à la prison Evin de Téhéran entre le 21 et le 24 décembre 2019 pour protester contre les meurtres de manifestants et de passants lors des manifestations de novembre 2019.

UNE INTENSE RÉPRESSION

Le traitement cruel qui lui a été réservé n’est qu’un exemple de l’intense répression exercée en Iran contre les personnes qui font entendre leur voix pour plus de justice dans le pays. Des dizaines de personnes ont été emprisonnées, et de nombreuses autres font l’objet de mesures de surveillance, d’interrogatoires et de poursuites interminables visant à les réduire au silence. (...)