
En SOMALIE les pêcheurs ne peuvent plus pêcher depuis des années car les eaux territoriales sont pillés par des bateaux étrangers. Paull Watson, le grand sauveur des baleines - estime que les pêcheurs ont fini par devenir des pirates ... mais les vrais pirates sont les navires usines qui pillent les eaux somaliennes. Il propose des moyens concrets pour remédier à cette situation.
(...) La Somalie a 3.300 km de côtes qui sont parmi les plus poissonneuses du globe mais qui ne peuvent plus être pêchées par les pêcheurs somaliens. Du fait de la guerre civile, la Somalie ne protège plus ses eaux territoriales et les bateaux-usines étrangers viennent piller les poissons sans limite : thons, espadons, homards, requins, etc.. Pour l’année 2008, la pêche étrangère a été estimée à plus de 300 millions de dollars.
La côte somalienne serait aussi devenue un dépotoir de l’Europe depuis 1990, pour immerger des déchets radioactifs, de plomb, de métaux lourds, d’hôpitaux, etc.
P. Watson pratique avec Sea Sheperd la non violence et il ne cautionne PAS l’utilisation d’armes qui est faite par les anciens pêcheurs somaliens lorsqu’ils s’attaquent aux bateaux étrangers qui pêchent dans leurs eaux ( et je crois à d’autres navires également ). Mais il nous avertit que si le problème n’est pas pris à la racine, en Somalie, ce mal s’étendra à d’autres pays africains (Afrique de l’Ouest).(...)
Les Nations unies ont autorisé, en 2008, les navires étrangers qui sont attaqués par d’anciens pêcheurs somaliens à mener contre eux des raids militaires de représailles : selon P. Watson l’origine de ces attaques serait le désespoir des pêcheurs ruinés.
Pour remédier à la famine, une mesure simple est d’assurer à la place des Somaliens leur souveraineté sur ses zônes de pêche, pour redonner aux pêcheurs somaliens la possibilité de travailler. Il revient aux nations étrangères d’interdire à leurs propres pêcheurs d’aller piller les eaux maritimes de ce pays. Ceci serait possible immédiatement.
Effectivement, c’est de souveraineté nationale dont ce pays a besoin pour manger(...)
P. Watson apporte donc un éclairage particulier pour appréhender cette question de la faim : on voit que ce n’est pas uniquement une question de dons pour acheter de la nourriture ; il donne les moyens d’y remédier indépendamment de la guerre civile, au moins sur mer : les pays étrangers concernés pourraient s’interdire de piller les zônes somaliennes, et ils ont les moyens de faire respecter cette intervention.C’est simple.
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Pourrait on espérer que la France joue un rôle moteur dans une telle action ? oui - rêvons - ce serait mieux que de bombarder la Libye. Ce serait notre intérêt aussi car nous avons l’un des plus grand territoire maritime du monde, qui risque, lui aussi d’être exploité sauvagement par d’autres
(...) Wikio