
Oui, le marché boursier est au plus haut historiquement, mais le nombre d’Américains vivant dans la pauvreté a atteint un niveau jamais vu depuis les années 1960. Oui, les bénéfices des entreprises ont atteint des niveaux record, mais le nombre d’Américains bénéficiant de bons alimentaires également. En fait, la pauvreté connaît une croissance explosive aux États-Unis et la classe moyenne continue à se rétrécir. Malheureusement, la vérité est que les choses ne s’améliorent pas pour la plupart des Américains, et de que de plus en plus de personnes se retrouvent sans abris … il est loin le fameux réve américain, et seul ceux qui sont encore endormis peuvent continués à y croire !
N°1 – Plus d’un demi-million de personnes sont sans-abri
Le rapport du « US Department of Housing and Urban Development (HUD) » (« Département du logement et du développement urbain ») sur les sans-abri aux US indique qu’il y a, chaque nuit et sur toute l’année, plus de 600 000 sans-abri aux Etats-Unis. La majorité d’entre eux passe la nuit soit dans des refuges soit dans quelque abri de transition à court terme. Un peu plus qu’un tiers vivent dans des voitures, sous les ponts ou ailleurs.
N°2 – Un quart des sans-abri sont des enfants
Le HUD indique que plus de 138 000 sans-abri aux États-Unis sont des mineurs. Parmi ces enfants, il y en a des milliers qui ne sont pas accompagnés, toujours selon le HUD.(...)
N°3 – Des dizaines de milliers d’anciens combattants sont sans-abri.
Plus de 57 000 anciens combattants de l’armée sont sans abri de façon permanente. 60% d’entre eux dorment dans des refuges, les autres n’ont pas d’abri. Parmi eux, il y a près de 5000 femmes.
N°4 – la violence domestique est la cause principale pour laquelle les femmes se retrouvent à la rue.
Plus de 90% des femmes sans abri ont été victimes de violences sexuelles et physiques graves et, c’est pour échapper à ces violences qu’elles ont été contraintes de quitter leur domicile.
N°5 – Beaucoup sont sans domicile parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer un loyer. (...)
(...)
N°10 – Les villes criminalisent de plus en plus l’impossibilité de se loger.
Une enquête réalisée en 2014 par le « National Law Center on Homelessness & Poverty » (organisation nationale qui défend les droits des personnes sans abri et /ou économiquement faibles) montre que :
- 24% d’entre elles pénalisent la mendicité dans l’ensemble de la ville ;
- 33% interdisent le vagabondage ;
- 18% pénalisent ceux qui dorment dans les espaces publics ;
- 43% pénalisent ceux qui dorment dans leur voiture ;
- 53% interdisent de s’asseoir ou de s’allonger dans des lieux publics spécifiques.
- Et le nombre des villes qui criminalisent l’itinérance est en constante augmentation.
Selon l’enquête du National Law Center on Homelessness and Poverty, il y a, actuellement, au niveau national, un nombre croissant d’états et de municipalités qui ont voté des lois qui peuvent paraitre innocentes – comme l’interdiction de s’asseoir sur le trottoir, d’uriner en public, de « mendier de façon agressive » (mais qui, en fait visent les sans–abri ).
une citation d’Anatole France me vient à l’esprit : "la majestueuse égalité des lois interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans la rue et de voler du pain".