
(...) Ne pas se contenter de la qualification de « barbare », ô combien justifiée pourtant. Questionner la date, l’heure, le lieu. Pourquoi ce jour-là et pourquoi à cet endroit-là ? Car les lieux et le jour sont presque toujours soigneusement choisis par les terroristes.
Les djihadistes de l’État Islamique ne dérogent pas à la règle : ils ne croient pas au hasard.
C’est banalité de le dire. Mais aussi choquant cela soit-il, il faut garder à l’esprit que ces actes de terreur ont leur « rationalité », une rationalité atroce mais une rationalité.
Ils avaient « le regard fou », expliquait un rescapé du Bataclan sur BFM. « Des machines à tuer […] froids et méthodiques, aucune hésitation dans leurs gestes. […] Ils étaient en mission. Tout cela avait été pensé, tout cela avait été planifié. » (...)
Sans doute est-on enfin en train de comprendre que nous sommes aussi en guerre sur notre territoire et que notre ennemi commet des actes de guérilla urbaine avec des méthodes, des techniques et un savoir-faire militaire et psychologique éprouvés qui ont pour but de déstabiliser l’État français et de créer la psychose. La preuve ? Leur sélection de cibles, réfléchie, précise. Les experts le savent depuis longtemps qui ne le disent jamais qu’à demi-mot.
Quoique beaucoup d’informations nous échappent encore, on peut émettre quelques hypothèses (...)