
(...) Des habitants de cette ville du sud de l’Ukraine témoignent des mauvais traitements qu’ont fait subir les forces d’occupation à leurs prisonniers ukrainiens. Un centre de torture avait notamment été installé.
(...) Des habitants de cette ville du sud de l’Ukraine témoignent des mauvais traitements qu’ont fait subir les forces d’occupation à leurs prisonniers ukrainiens. Un centre de torture avait notamment été installé. (...)
Nul ne sait combien la prison a englouti de détenus assassinés, disparus ou déportés en zone d’occupation russe peu avant la reconquête de Kherson par les forces ukrainiennes. « Trois autobus et un camion » sont venus une nuit vider la prison, « environ deux semaines » avant le départ de l’armée russe de la ville. Depuis, les portes sont closes.
Comme d’autres voisins, Serhi (il n’a donné que son prénom, comme d’autres témoins interrogés) aidait souvent des prisonniers libérés. « On les voyait sortir par le portail, épuisés, misérables, hagards. Ils marchaient lentement dans la rue avec leurs chaussures sans lacets. » Alors Serhi et d’autres voisins leur donnaient un peu de nourriture et, la plupart venant d’autres villes et villages de la région, ils leur demandaient s’ils avaient besoin d’une voiture pour rentrer chez eux. « A Kherson, beaucoup de gens savaient qu’il y avait ici un centre de torture russe », dit Andri. « Un prisonnier libéré m’a dit un jour : “S’il existe un enfer sur terre, il est ici” », raconte Serhi. (...)
Grâce au travail secret des diplomates américains et français, il y a aujourd’hui une fenêtre qui s’ouvre pour la paix. Le Président #Zelensky la saisit avec sa déclaration au #G20BaliSummit. La #Russie à une porte de sortie. #KhersonisUkraine pic.twitter.com/pynqN5rRki
— Laurent Dogrel (@laurentdogrel) November 15, 2022