
Comme d’habitude, les informations qui arrivent en démenti de la propagande dont les autorités "démocratiques" (défense de rire) occidentales nous inondent depuis la victoire de 1945 ne sont jamais reprises et diffusées par les media dominants.
En matière d’information, le droit de réponse n’existe pas.
En dehors de savoir si Milosevic mérite ou non notre admiration ou notre rejet n’a pas réellement d’importance, cet article nous met en face de la sinistre réalités des sinistres méthodes utilisées pour justifier les guerres humanitaires menées au nom de la liberté pour mieux asseoir une emprise géostratégique bien juteuse à terme.
Que nous apprendra-t-on dans 30 ans sur Mouammar Kadhafi, Bachar El Assad, Saddam Hussein, et tant d’autres dictateurs dont la déposition à fait de leurs pays respectifs des ruines ?
Par Neil Clark
La disculpation, par le TPIY, de feu Slobodan Milosevic, ancien président de la Yougoslavie, pour les crimes de guerre commis en Bosnie qui lui étaient reprochés, prouve une fois de plus qu’il faut prendre les accusations de l’OTAN à l’encontre de ses « ennemis officiels » non pas avec « un grain de sel », mais avec un plein camion.
Depuis une bonne vingtaine d’années, les commentateurs néo-cons et les grosses légumes de l’« interventionnisme libéral » n’ont cessé de nous ressasser à toutes les occasions possibles, que Milosevic (dirigeant démocratiquement élu à la présidence d’un pays qui comptait 20 formations politiques fonctionnant librement) était un vil dictateur génocidaire, responsable de TOUS les morts des Balkans dans les années 1990. Répétez après moi, d’une voix de robot et en faisant des gestes de robot avec les bras : « agression génocidaire de Milosevic », « agression génocidaire de Milosevic »...
Mais la fable officielle, tout comme celle qu’on nous a vendue en 2003 sur les Armes de Destruction Massive de l’Irak capables de nous atteindre en 45 minutes, était une pure invention chargée de justifier une opération de changement de régime forcé que souhaitaient depuis longtemps les factions dominantes occidentales.
La conclusion du TPIY qu’une des personnalités les plus démonisées des temps modernes était innocente des crimes atroces dont elle avait été accusée aurait dû faire la une et les gros titres de tous les médias dans le monde. Il n’en a rien été. (...)