
Le film "Et puis nous danserons" questionne le regard porté sur l’homosexualité, les normes de genre et éveille les consciences sur les ravages de l’homophobie dans des sociétés prisonnières de leurs traditions. À voir !
(...) C’est l’attaque d’une Gay Pride par une foule haineuse, à Tbilissi en 2013, qui a inspiré au réalisateur Levin Akin son scénario. Dans un premier temps, il avait d’ailleurs demandé aide et conseils au prestigieux Sukhishvili Ensemble de Géorgie, mais s’est vu sèchement répondre que l’homosexualité n’existait pas dans la danse géorgienne. « J’ai compris que la danse serait le prétexte idéal pour confronter la tradition et la modernité », souligne le cinéaste, d’origine géorgienne qui vit en Suède. L’acteur incarnant Mérab (Levan Gelbakhiani), et lui-même danseur professionnel, exprime à merveille la naissance du désir, l’affirmation de soi et la mue d’un adolescent timide qui prend son envol.