
l’occasion de la visite de la Chancelière Allemande en Grèce nous considérons notre devoir de rappeler tant à elle qu’au Premier Ministre Grec que :
1. La grande et puissante Allemagne n’a pas le droit de se dispenser de ses devoirs, privant ainsi la Grèce de son dû sur la base du Droit Internationale, tandis qu’il n’est pas aussi permis que la Grèce abdique de ses droits.
2. Les violations du Droit International et des principes humaines de l’honneur et de la morale portent en eux le danger de voir se répéter des phénomènes qui ont mis à feu et a sang l’Europe. La reconnaissance des crimes nazis constitue une garantie élémentaire que de tels monstruosités ne se répètent pas dans l’avenir.
Notre peuple n’a pas oublié et ne doit pas oublier. Aujourd’hui, il ne demande pas vengeance mais justice. Nous souhaitons que les Allemands aussi n’aient pas oublié. Car les peuples qui refusent leur mémoire historique sont condamnés à commettre les mêmes erreurs. Et il semble que Angela Merkel conduise son pays et même la partie la plus sensible du peuple, la jeunesse, sur ce chemin glissant puisque en s’adressant aux jeunes de son parti elle n’a pas hésité de dire que « l’aide a la Grèce doit être liée aux devoirs de la Grèce ». Et quid des devoirs de l’Allemagne ? (...)