
Des membres des associations et partis politiques de la diaspora congolaise réunis à Paris en session extraordinaire en date du 15 juillet 2013, ont patriotiquement fait une déclaration commune sur la situation politique et sécuritaire qui prévaut en République Démocratique du Congo, en général, et dans sa partie orientale, en particulier. À l’issue de cette réunion, des résolutions ont été prises sur les plans national, continental et international.
(...) Sur la situation dans l’Est de la République Démocratique du Congo
Nous condamnons avec « force et vigueur » la reprise des hostilités dans la province du Nord-Kivu. Ainsi demandons-nous à tous les belligérants de cesser, sans aucune condition, les hostilités dont les populations civiles sont les premières victimes. Par contre, nous exhortons la Brigade d’intervention des Nations Unies, qui plus est déjà déployée dans le territoire congolais et plus particulièrement dans la zone attaquée par les forces négatives bien identifiées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, à s’acquitter efficacement, surtout dans le meilleur délai, de sa mission conformément à la Résolution 2098 des Nations Unies – quant à la protection des populations civiles et à l’éradication des groupes armés, y compris le M23, qui persisteront dans la voix armée au détriment de la solution politique.
L’accord-cadre d’Addis-Abeba doit être opposable à tous les pays de la sous-région, sous peine des sanctions. À cet effet, pour une paix durable dans la région des Grands lacs, nous appuyons la démarche du Président tanzanien, Son Excellence Jakaya Kikwete, qui, dans une dernière déclaration faite à Addis-Abeba, a demandé au Rwanda et à l’Ouganda d’ouvrir des dialogues avec leurs opposants internes et exilés en vue des solutions politiques pouvant mettre un terme à des accusations mutuelles d’appui, par les voisins, des groupes rebelles de chaque pays. (...)