
La découverte du filon de Tchibarakaten par quelques pionniers munis de détecteurs de métaux, en juillet 2014, a provoqué un afflux d’orpailleurs improvisés. Des milliers d’hommes tentent leur chance : des habitants des alentours ; des Nigériens venus du reste du pays ; mais aussi des Maliens, des Soudanais, des Tchadiens ou encore des Burkinabés. En l’espace de quelques semaines, des centaines de puits criblent cette zone (...)
« L’or, c’est un don du ciel. Ça a changé la vie des gens ici », répète-t-il. Pourtant, il est loin d’avoir fait fortune : avant de découvrir de l’or, il lui a fallu acheter des permis d’exploitation et du matériel, embaucher des mineurs et les nourrir. Sa nouvelle occupation lui permet à peine de faire vivre sa famille. « Je ne gagne pas plus d’argent que quand je transportais des touristes, mais c’est mieux que d’attendre à ne rien faire », lâche-t-il. D’autres, en revanche, sont parvenus à s’enrichir rapidement en profitant des cours élevés de l’or. Les commerçants nigériens peuvent vendre 45 000 dollars (environ 40 000 euros) chaque kilogramme de métal jaune à leurs acheteurs de Dubaï. Une fortune colossale dans un pays où le salaire minimum atteint à peine 30 000 francs CFA (45 euros)…
La découverte du filon de Tchibarakaten par quelques pionniers munis de détecteurs de métaux, en juillet 2014, a provoqué un afflux d’orpailleurs improvisés. Des milliers d’hommes tentent leur chance : des habitants des alentours ; des Nigériens venus du reste du pays ; mais aussi des Maliens, des Soudanais, des Tchadiens ou encore des Burkinabés. En l’espace de quelques semaines, des centaines de puits criblent cette zone (...)