
Le maire de Rome a enregistré samedi 16 mariages gays conclus à l’étranger, aussitôt déclarés illégaux par les autorités. Le même jour, les évêques du monde entier, réunis en synode, n’ont pas trouvé d’accord sur les homosexuels dans l’Église.
Malgré un petit groupe de manifestants hostiles à cette initiative, les couples, accompagnés de leurs familles et parfois de jeunes enfants, sont venus les uns après les autres dans le Palais du Capitole pour transcrire leur union dans les registres des mariages de la ville.
Des enregistrements illégaux et non valides
La préfecture de Rome a aussitôt réagi en appelant à annuler ces enregistrements, considérés comme illégaux et non valides par la loi italienne. En Italie, le mariage homosexuel est interdit mais plusieurs municipalités acceptent de valider les unions de ce type conclues hors du pays.
Le ministre de l’Intérieur Angelino Alfano (centre droit) a affirmé que le maire n’avait fait que "signer des autographes" en transcrivant ces unions homosexuelles dans ces registres. Maurizio Gasparri, sénateur de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, a quant à lui réclamé la démission d’Ignazio Marino. (...)
Ignazio Marino a réagi en déplorant la lenteur de Rome à réformer le mariage. "Ce genre d’évènement est devenu extraordinaire uniquement à Rome, mais c’est absolument normal à Berlin, Londres, New York, Paris, Bruxelles, Porto, Barcelone, Boston ou Chicago." (...)