Ils multiplient les démarches, Magalie et Alexandre Figard. Pour améliorer le dessein de leur apprenti Lamine Diaby qui, sur décision de la préfecture du Doubs, doit quitter le sol français le 2 août prochain.
La pétition mise en ligne en début de semaine a déjà recueilli plus de 17 600 signatures. Le soutien de l’association « Patrons solidaires », présidée par l’emblématique boulanger bisontin Stéphane Ravacley, représente un poids considérable dans ce combat pour la régularisation de Lamine, major de sa promotion en CAP boulangerie.
L’expertise et les conseils de Me Dravigny, l’avocate bisontine qui avait déjà défendu le cas de Laye Traoré en janvier dernier, prépare efficacement le terrain d’une éventuelle suite judiciaire.
La médiatisation a aidé
La médiatisation régionale, puis nationale, de la situation et des dispositions prises à l’encontre de ce jeune apprenti guinéen oblige l’administration à réétudier le dossier de Lamine Diaby, dans toutes ses dimensions humaine, sociale et économique. Le temps politique interviendra aussi. Car le cas de l’apprenti bisontin n’est pas isolé. Mais, pour « faire évoluer la doctrine », il faut un alignement de planètes. Qu’une volonté commune émerge pour qu’une issue rationnelle ponctue ces actualités embarrassantes.
Éric Alauzet a précisément questionné le gouvernement, dont il partage les convictions politiques, sur la « régularisation des mineurs non-accompagnés en apprentissage dans les secteurs en tension ». « Franchement, je ne pense pas qu’on crée un appel d’air en régularisant spécifiquement ce cas. » Et les cas similaires. Pour leur permettre de « participer à la société française ».
pétition pour empêcher l’expulsion du jeune Guinéen Lamine Diaby