
Nous publions ci-dessous un communiqué du Sndicat National des Journalistes qui permet de mesurer l’ampleur des résistances des patrons des médias quand on ne se borne pas à invoquer vaguement la déontologie (Acrimed).
Personne ne conteste aujourd’hui l’impérieuse nécessité pour le secteur des médias d’adresser à l’opinion publique un signal fort de sa volonté d’améliorer la qualité de l’information et, par là même, de reconquérir une confiance qui s’est fortement érodée.
Ce signal doit être la reconnaissance par l’ensemble de la profession d’une charte de déontologie, garante notamment d’une plus grande rigueur dans les pratiques professionnelles, le refus de la compromission, la recherche de la vérité et la vérification de l’information....
...Enfin, le SNJ a rappelé à cette occasion que la question de la déontologie ne saurait être dissociée de celle de la reconnaissance juridique de l’équipe rédactionnelle, et du droit reconnu à cette dernière de s’opposer collectivement à tout ce qui pourrait contrevenir aux principes déontologiques et à la conscience professionnelle des journalistes.