
Les serveurs nécessaires au bon fonctionnement du Web et, plus généralement, les ordinateurs posent des problèmes environnementaux car ils consomment de plus en plus d’énergie. Une expérience vient de prouver que l’on pourrait, en principe, faire drastiquement baisser cette consommation – celle des téléphones portables jusqu’à celle des superordinateurs – en utilisant des puces basées sur le nanomagnétisme.
On ne sait pas très bien combien de temps encore va durer la loi de Moore. Certains semblent penser qu’elle est déjà morte. En effet, selon eux, la progression dans la miniaturisation des ordinateurs est sur le point de fortement ralentir parce que les limites imposées par la physique sont presque atteintes.
Cela pourrait n’être que temporaire car le graphène ou encore l’informatique quantique pourraient changer la donne. En tout état de cause, l’Homme s’est aussi donné comme but de réduire la consommation d’énergie nécessaire pour effectuer des calculs. L’évolution semble avoir doté le cerveau humain de remarquables capacités à cet égard. Grâce notamment au Human Brain Project, qui a pour but de trouver des traitements contre les maladies du cerveau en reconstruisant sur ordinateur un cerveau humain, cela pourrait déboucher sur une nouvelle électronique.
D’autres explorent les voies de recherche ouvertes par la nanotechnologie. C’est le cas d’un groupe de chercheurs de l’université de Berkeley, en Californie, qui viennent de publier leurs travaux dans Science (...)
en théorie, on pourrait donc bien disposer, dans un avenir pas trop lointain, d’ordinateurs fonctionnant à la limite de Landauer à température ambiante, c’est-à-dire qui soient un million de fois moins gourmands en énergie.
Ce serait bien évidemment une révolution bienvenue au moment où une crise de l’énergie se profile et où l’on veut continuer à faire grimper la complexité de l’infosphère et à faire s’effondrer les murs entre les Hommes au moyen d’Internet et des réseaux sociaux, qui sont de gros consommateurs d’énergie.