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Discriminations à l’embauche : mieux vaut s’appeler Thomas que Julie
Article mis en ligne le 6 novembre 2018
dernière modification le 5 novembre 2018

La Fondation des femmes a voulu vérifier l’affirmation selon laquelle l’écart salariale entre les hommes et les femmes s’explique aussi parce que ces dernières ne peuvent pas toujours accéder à des métiers traditionnellement masculins, souvent mieux payés, car plus physiques.

Dans les métiers les plus masculinisés - chauffeur livreur, mécanicien ou jardinier - une femme a 22 % de chances en moins d’être rappelée si elle envoie un CV qu’un homme. Le chiffre grimpe même à 35 % pour la profession de chauffeur-livreur.

Pour parvenir à cette conclusion, la Fondation des femmes a envoyé un millier de CV similaires, pour moitié au nom de Thomas, pour moitié au nom de Julie. Résultat : Thomas l’emporte haut la main en nombre de rendez-vous décrochés avec les recruteurs. (...)

Or l’accès des femmes aux métiers considérés comme masculins est un enjeu d’égalité salariale. Une femme gagne encore en moyenne 24 % de moins qu’un homme en France. Paradoxe : les métiers qui écartent le plus de profils féminins sont des métiers qui manquent de bras... et qui cherchent à recruter ! (...)