
Le conseil des ministre a dissout l’alvarium le mercredi 17 novembre. Sommes-nous pour autant débarrassé·es des fafs angevin·es ? Bien sûr que non, mais on prend quand même. (...)
Le conseil des ministre a dissout l’alvarium le mercredi 17 novembre. Sommes-nous pour autant débarrassé·es des fafs angevin·es ? Bien sûr que non, mais on prend quand même. (...)
Inutile de revenir sur les raisons qui ont poussé à cette décision tant il en a été fait écho sur ce site : un dossier paru en juin dernier permet de comprendre la situation de la fachosphère angevine. Observons tout de même que cette annonce intervient à quelques mois des élections présidentielles. Il est commode pour le gouvernement de taper sur les fachos pour redorer une image dégradée par des discours et des mesures fascisantes : Darmachin et l’antisémitisme, Blanquer et l’islamo-wokisme, loi sécurité globale, pass sanitaire, etc. (...)
Si on fait abstraction de l’éventuel recours en justice des fafs, l’alvarium ne peut désormais plus maintenir ses activités. On peut s’en réjouir, y voir enfin la finalité d’années de veille et d’actions des angevin·es engagé·es dans la lutte contre le fascisme. Toutefois, tout comme Génératon Identitaire à Lyon, mouvement d’ultra droite dissout en mars, les militant·es de l’alvarium ne vont pas s’arrêter là.
Les fafs ont toujours leur local, propriété de leur mécène Axel Levavasseur. L’anjou demeure un territoire où prospèrent bourgeois et catholiques intégristes.
Le Raaf a publié dès fin septembre Dissolution : comme un poison dans l’eau, cet article nous met en garde contre la dissolution à venir de l’alvarium et explique en détails pourquoi on ne peut s’en contenter.
Alors que l’extrême droite est plus que jamais aux portes du Pouvoir, ne relâchons pas notre vigilance face au fascisme !