MAJ. 314âŻ047 signatures Dimanche 9 aoĂ»t Ă 7h13
Le 15 juillet, le premier Ministre François Bayrou a prĂ©sentĂ© les axes dâun budget dâune brutalitĂ© sans prĂ©cĂ©dent.
AprĂšs le mouvement social inĂ©dit de protestation contre la rĂ©forme des retraites, sans tenir compte des aspirations des travailleuses et travailleurs comme de lâĂ©volution du monde du travail, le gouvernement nous annonce Ă nouveau une litanie de mesures lĂ encore, brutales, injustes et inefficaces !
esures.
Citons la suppression de deux jours fĂ©riĂ©s, des coupes dans les services publics, la remise en cause du droit du travail, une Ă©niĂšme rĂ©forme de lâassurance chĂŽmage, le gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les, la dĂ©sindexation des pensions de retraites, le doublement des franchises mĂ©dicales, la remise en cause de la 5Ăšme semaine de congĂ©s payĂ©s⊠Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les prĂ©caires, les retraité·es, les malades.
Or, face au sérieux des déficits publics, il existe des solutions qui intÚgrent les plus hauts revenus comme la contribution des entreprises.
Il est temps de reposer la question :
- des entreprises qui continuent Ă percevoir chaque annĂ©e 211 milliards dâeuros dâaides publiques, sans transparence, ni Ă©valuation, et surtout sans conditionner ces aides Ă lâatteinte de quelconques objectifs en matiĂšre dâemploi, de qualitĂ© de lâemploi, ni de respect dâambitions sociales ou environnementales.
- des dividendes records, surtout, en cas de licenciements ou délocalisations,
- de la justice fiscale concernant les hauts revenus qui échappent à toute contribution réelle.
Et tout cela alors que des rapports rĂ©cents montrent lâindĂ©cence de cette situation au vu de lâexplosion des inĂ©galitĂ©s et du nombre dramatique de personnes basculant en dessous du seuil de pauvretĂ©.
Le problĂšme de la dette, câest dâabord le manque de recettes. Il est temps dâaccepter dâouvrir la discussion sur la progressivitĂ© de la fiscalitĂ©, la contribution des hauts revenus ou des patrimoines, et la lĂ©gitimitĂ© de lâoptimisation fiscale !
Pas question que ce soient encore les travailleuses et travailleurs, les demandeurs dâemploi, les jeunes et les retraité·es qui payent la facture, Ă la fois financiĂšrement, mais aussi dans une flexibilitĂ© encore intensifiĂ©e !
Lâensemble des organisations syndicales appelle Ă refuser ce musĂ©e des horreurs, Ă dĂ©fendre ensemble notre modĂšle social et la dignitĂ© au travail.
Ce que nous attendons, câest un projet respectueux pour le Pays, porteur dâespoir et de justice.
Je signe cette pĂ©tition pour exiger lâabandon immĂ©diat de ces mesures.
signer la pétition