Récemment, alors qu’elle acquérait de nouvelles compétences, l’Europe a légèrement élargi les pouvoirs du Parlement européen. Cela s’exprime notamment par un rôle renforcé dans le choix du président de la Commission. En effet, alors qu’il était auparavant désigné par le seul Conseil Européen, le président de la Commission doit maintenant réunir une majorité au Parlement et « refléter le résultat des élections ». Cet élargissement du pouvoir parlementaire à la marge ne change évidemment pas grand chose au caractère anti-démocratique du fonctionnement des Institutions Européennes.
Bref, une des conséquences de ce changement est que les partis européens ont désigné leurs prétendants au poste de président de la Commission. Pour la première fois, l’Union fait campagne auprès des Européens et le futur président de la Commission essaie d’attirer leurs votes. Les candidats se déplacent à travers l’Europe et débattent pour convaincre les citoyens de leurs visions. Mais qui sont ces candidats à la présidence de la Commission et quelles sont leurs positions quant à la stratégie économique de l’Union Européenne et à la crise de la dette ? Voici des déclarations reprises des principaux débats de campagne à Maastricht (28 avril), Florence (7 mai) et Bruxelles (15 mai).
Les candidats et leurs prises de position (...)