
Il y a encore peu de temps, les politiques rivalisaient d’optimisme, pariant sur la création rapide de centaines de milliers d’emplois dans les métiers de l’environnement. Les chiffres révèlent une situation beaucoup plus contrastée, avec une offre de diplômés dépassant largement les besoins du marché.
Les promesses n’engagent que ceux qui les croient. En lançant le Grenelle de l’environnement, Jean-Louis Borloo et Nathalie Kosciusko-Morizet évoquaient la création rapide d’une montagne d’emplois dans les métiers liés aux énergies renouvelables, l’eau ou les déchets, provoquant le développement de nombreuses formations dans l’environnement.
Pour le Centre d’études et de recherches sur les qualifications, la France connaît aujourd’hui une véritable « bulle » des formations environnementales. Les candidats sortants des formations liées à l’environnement rencontrent plus de difficultés d’insertion que leurs homologues issus d’autres spécialités souligne le Céreq.
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