
Tous les jours en France, des centaines d’enfants, de jeunes étrangers sont laissés à l’abandon, exclus de la protection qui leur est due. Heureusement, bien plus souvent qu’on ne l’imagine, des mobilisations courageuses se développent, portées par les jeunes eux-mêmes et leurs soutiens. Une campagne nationale d’alerte, de mobilisation et de dénonciation sera lancée dès septembre
Malgré l’encadrement prévu par la protection de l’enfance et ses dispositions réglementaires, les pratiques de trop de services de l’Aide sociale à l’enfance ou des associations chargées de ces jeunes conduisent à de véritables maltraitances : « parcage » des mineurs isolés dans les hôtels ou hébergements inadaptés à l’accueil d’enfants et de jeunes, non-scolarisation. Quant aux exclus de la prise en charge, ils sont condamnés à l’errance, harcelés et contraints de décamper de leurs abris de fortune lorsqu’ils ne sont pas victimes de violences policières.
Heureusement, bien plus souvent qu’on ne l’imagine, des mobilisations courageuses se développent portées par les jeunes et leurs soutiens. Elles obtiennent parfois gain de cause, sauvant, trop rarement, quelques jeunes de leur misère pour une durée incertaine.
Il y a urgence à ce que les responsables politiques ouvrent les yeux ! Assez d’hypocrisie !
Il ne suffit pas de se réclamer des conventions internationales sur les droits humains, il faut les respecter !
Nous, associations, organisations, syndicats, collectifs, engageons dès septembre dans une campagne nationale d’alerte, de mobilisation et de dénonciation : (...)