
Le 14 février dernier, la commission des liberté publiques du Parlement européen a adopté à la quasi-unanimité des amendements1 à un projet de directive sur l’exploitation infantile qui visait à rendre obligatoire le filtrage de sites à caractère pédopornographique dans l’Union européenne, une censure pourtant absolument inefficace et dangereuse. Ce vote permet de protéger la liberté de communication sur Internet et pourrait s’opposer à plusieurs dispositifs adoptés dans les États membres, à l’image de l’article 4 de la LOPPSI en France. Il doit à tout prix être défendu !
En effet, les gouvernements nationaux (représentés au Conseil de l’UE) vont tout faire pour revenir à la version initiale soutenue par la Commission européenne. Chaque citoyen peut participer à la défense des libertés sur Internet en contactant les eurodéputés de la commission des libertés publiques pour les féliciter de leur vote et les enjoindre de tenir bon face aux discours populistes (du 6 au 11 mars, ils sont joignables au siège du Parlement à Strasbourg, où se tiennent les sessions plénières, et non à Bruxelles). (...)