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Greek Crisis
Encre de Chine
Article mis en ligne le 28 juin 2014

L’été grec s’affirme et même se confirme. Mondialement réputé pour ses lumières, il attire bien les foules, au même titre que nos visiteurs prestigieux. Jeudi dernier (19 juin), Li Keqiang, Premier ministre du Conseil des affaires de l’État de la République populaire de Chine se trouvait ainsi en Grèce.

(...) Nous ignorons d’ailleurs presque tout du vrai regard chinois porté sur nos affaires... de la Troïka, en dehors évidemment du contexte officiel. Nous savons seulement combien nos visiteurs depuis le grand pays, estiment et comprennent nos monuments, le Premier ministre chinois a certainement apprécié certaines visites guidées entre Athènes et l’île de Crète entre autres.
(...)

"Les Chinois veulent désormais voir les sites du patrimoine mondial en vrai”. Dont la Grèce sans doute, des présocratiques ou des... méta-Troïkans !

Mais à Athènes en 2014, loin, très loin des atomistes et des sophistes... ce sont alors nos vieux et nos jeunes, tous primo-mendiants qui devraient autant attirer les regards, sauf qu’ils deviennent de plus en plus invisibles (et) de tous. Existences de ce fait furtives, car je remarque de plus en plus souvent, ces retraités... à la petite semaine et qui... complètent leurs maigres revenus en mendiant, voire, en... exerçant comme les immigrés et plus uniquement, la récupération... des données dans les bennes à ordures. Tout un programme social. (...)

À proximité des vitrines aux marchandises et aux autres objets généralement inabordables, ce même jeudi chinois du 19 juin avait été choisi par les fédérations des retraités PAME (syndicat proche du KKE, le parti communiste), pour manifester leur colère face au mémorandum déjà... bien passé, actuel puis même futur, car pressenti pour l’automne prochain dans son énième version, car aux dires des manifestants “on s’achemine vers la généralisation des retraites de misère, 360 euros par mois”. (...)

Le Premier ministre du Conseil des affaires de l’État de la République populaire de Chine a déjà quitté la Grèce, visiblement satisfait d’après les commentaires de la presse grecque.

Athènes n’aura guère changé et les reporteurs qui l’avaient tant attendu devant le Palais Maximos n’ont cessé que d’évoquer leur nouvelle précarité... au-delà et en dépit même des protocoles : “Sans changement significatif dans ma situation je vais certainement émigrer avant Noël”.

Noël c’est toutefois loin, trop loin et (presque) plus personne en Grèce, n’a une idée bien précise de l’avenir disons immédiat, animaux adespotes (sans maître) compris.