Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Twitter
Eric Zemmour condamné pour ses propos lors de la convention de la droite. Sa deuxième condamnation pénale.
Article mis en ligne le 25 septembre 2020

Lire aussi :

Eric Zemmour condamné pour injure et provocation à la haine
Le polémiste a été reconnu coupable pour ses propos "injurieux" envers les musulmans à la "Convention de la droite" en septembre 2019.

Le polémiste et chroniqueur de 62 ans a été condamné vendredi 25 septembre à 10.000 euros d’amende pour injure et provocation à la haine après une violente diatribe sur l’islam et l’immigration en septembre 2019 lors d’un rassemblement politique à Paris.

Le tribunal de Paris a condamné Éric Zemmour pour des propos tenus le 28 septembre 2019, en ouverture d’une réunion baptisée “Convention de la droite” et organisée par des proches de l’ex-députée du Front national (devenu RN) Marion Maréchal.
“Haine à l’égard de la communauté musulmane”

Le tribunal a considéré “qu’en distinguant parmi les Français l’ensemble des musulmans opposés aux ‘Français de souche’ et en les désignant, ainsi que les immigrés musulmans vivant en France, non seulement comme des criminels auteurs des attentats de 2015, mais comme d’anciens colonisés devenus colonisateurs”, les propos poursuivis “constituent une exhortation, tantôt implicite tantôt explicite, à la discrimination et à la haine à l’égard de la communauté musulmane et à sa religion”.

“Les opinions, même choquantes, doivent pouvoir s’exprimer, néanmoins les faits reprochés vont plus loin et outrepassent les limites de la liberté d’expression puisqu’il s’agit de propos injurieux envers une communauté et sa religion”, a indiqué la présidente de la 17e chambre correctionnelle.

Déjà condamné pour des propos antimusulmans

Le tribunal a aussi souligné que le discours avait été “préparé” et les mots “choisis”, rappelant qu’Éric Zemmour avait été définitivement condamné, quelques jours avant les faits, à 3.000 euros d’amende pour des propos antimusulmans, la Cour de cassation ayant rejeté son pourvoi. Dans cette affaire, il a saisi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). (...)