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Basta !
Et si les salariés disposaient d’un droit de préemption sur leur entreprise
Article mis en ligne le 19 novembre 2012
dernière modification le 15 novembre 2012

Licenciements boursiers, faillites, délocalisations... Plutôt que de fermer des usines souvent rentables, si on encourageait les salariés à reprendre la main sur leur outil de production ? Grâce à un nouveau modèle de coopérative, à une réforme des marchés publics pour favoriser cette économie sociale, ou une politique publique d’investissement ambitieuse sur ces questions. Benoit Hamon, ministre de l’économie sociale et solidaire prépare une loi en la matière. Sera-t-elle à la hauteur de l’enjeu ?

(...) Jamais depuis trente ans, les coopératives n’ont à ce point fait la une des journaux mainstream. Si je ne m’étonne pas de lire régulièrement des reportages et des analyses sur l’économie sociale et solidaire (ESS) dans Alternatives économiques, Basta ! ou Politis, il est plus surprenant de voir Le Figaro L’Expansion et Les Echos faire le constat de la meilleure résistance des sociétés coopératives et participatives (Scop) face à la crise. Au-delà de l’effet de mode, le succès des États généraux de l’ESS à Paris en juin 2012, puis la création d’un ministère de l’Economie sociale et solidaire dans le gouvernement Ayrault, sont plutôt encourageants. C’est une première, qui a au moins le mérite de rendre le secteur visible. (...)

Pendant que Benoît Hamon réfléchit et consulte sur son projet de loi, Arnaud Montebourg démontre son impuissance, gesticulant sans grand effet face à la crise et à l’avalanche de plans sociaux. Et pourtant les alternatives existent. C’est une question de volonté politique et de projet de société. Il est temps de mettre en œuvre une véritable transition sociale et écologique. C’est ce qu’ont compris les Fralib, porteurs d’un projet de reprise qui intègre, via le statut de « société coopérative d’intérêt collectif », une alliance avec les pouvoirs publics et la reconversion industrielle écologique de leur activité.
(...)