
La destruction de nombreuses chaînes d’approvisionnement pousse des organismes humanitaires à envoyer contraceptifs d’urgence et pilules abortives aux hôpitaux ukrainiens.
La destruction de nombreuses chaînes d’approvisionnement pousse des organismes humanitaires à envoyer contraceptifs d’urgence et pilules abortives aux hôpitaux ukrainiens. (...)
Alors que le nombre de récits de viols ne cesse d’augmenter depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, près de 2.880 pilules du lendemain ont été envoyées en urgence aux hôpitaux ukrainiens par le biais de l’International Planned Parenthood Federation (IPPF, « Fédération internationale des plannings familiaux » en français), rapporte le Guardian.
« Le délai de traitement des victimes de violences sexuelles est vraiment essentiel », explique au journal britannique Julie Taft, directrice humanitaire de l’IPPF. « Si une femme consulte dans les cinq jours suivant [un viol], ce médicament devrait lui être automatiquement administré. »
Si ce type de médicaments était disponible un peu partout en Ukraine avant le début du conflit, bon nombre de chaînes de fabrication et d’approvisionnement locales ont été détruites. La guerre a aussi « provoqué le déplacement de patients et de prestataires de soins de santé et augmenté le taux d’agressions sexuelles », observe le Guardian. (...)
Un nombre de viols probablement sous-estimé (...)
Jamie Nadal, du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), explique par ailleurs qu’en temps de guerre, le nombre de cas officiellement déclarés ne représente que « la pointe émergée de l’iceberg ». (...)
« Les survivantes sont confrontées à de multiples problèmes psychologiques, émotionnels et physiques. Et l’anxiété liée à une éventuelle grossesse est immense », commente Julie Taft. « Il est donc essentiel de pouvoir prévenir cela en premier lieu. »