
La mort au Pakistan d’Oussama Ben Laden - baptisé avec à propos "Geronimo" par les commandos chargés de son exécution - met fin à dix ans de traque : la « plus vaste chasse à l’homme jamais lancée à l’échelle internationale" se termine « à la Far West », sans avoir fait de quartier, en ayant fait disparaître le corps, et sur le registre typiquement américain de la vengeance. « Justice a été rendue », a décrété le président Obama qui, dans le sillage de son prédécesseur George W Bush, avait lancé les forces spéciales et les drones Predator de la CIA sur les traces de l’inspirateur d’Al Qaeda et des attentats hyper-meurtriers de septembre 2001…
Une demi-douzaine de pays dans le monde possèdent la panoplie complète des forces spéciales, dans toutes les spécialités techniques (terre, air, mer, transmissions, etc.) et géographiques (commandos en milieu désertique, tropical, maritime, etc.). La capture de chefs de guerre, l’exfiltration d’amis ou d’ennemis, la libération d’otages, la mise en sécurité de ressortissants, etc. font partie des missions classiques de ce type d’unités (...)
Ces « forces spéciales » sont nimbées d’une aura de mystère… la culture du « secret défense » et de la clandestinité… des actions commandos, exécutées avec force et rapidité, par de petites équipes autonomes et très mobiles de « surhommes » surentraînés, super-équipés, souvent à l’arrière des lignes ennemies, sous camouflage, sans respect des usages militaires habituels (uniformes, rites, lois de la guerre, etc.), entre Rambo, Mad Max et Mash…
Une réputation sulfureuse qui n’est pas toujours méritée, ces hommes restant des militaires, avec grades, encadrement, règles d’engagement, chaîne de commandement, etc. Même s’ils ont été utilisés par l’exécutif américain - et par d’autres pays ! - pour de « sales coups », des « guerres sales », et autres actions de guérilla ou contre-guérilla pour tenter d’en changer le cours (en Asie, au Proche-Orient, en Amérique latine, en Afrique).(...)
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