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Forum mondial de l’eau à Marseille en 2012 : la lutte finale ?
dernière modification le 29 avril 2010

L’enjeu de Marseille 2012 c’est l’hégémonie culturelle sur la question de l’eau. Que les tenants de sa marchandisation l’emportent, et les slogans clamant que « l’eau n’est pas une marchandise » pourront être rangés au magasin des accessoires…

...L’ensemble des structures de lobbying du cartel de l’eau s’est déjà préparé de longue date à une opération de communication inédite, qui va tenir du « carpet bombing »...

...Le paysage médiatique français est en voie de « berlusconisation » accélérée. En 2012 seuls quelques supports, relativement marginaux, seront en capacité de relayer les messages alternatifs....

...Conformément à une tradition désormais bien ancrée, la tenue de « Marseille 2012 » fait immédiatement surgir le questionnement sur l’organisation éventuelle d’un « Contre-Forum ».

Conjointement le principe du boycott pur et simple, n’emportant donc pas même la tenue d’un Forum alternatif, pourrait être retenu par certaines forces militantes.

Le débat va inévitablement se développer....

...alors que les grandes coalitions étrangères comptent dans leurs rangs syndicats, entreprises publiques, fondations privées, ONG de développement et de défense des droits humains, personnalités du monde de la recherche, artistes…, à de rares exceptions près ce type d’acteurs, en France, adhère peu ou prou au catéchisme de la marchandisation de l’eau… Héritage d’un siècle et demi d’histoire sur lequel il ne faut pas se tromper.

La tendance, lourde, ne pourra s’inverser en 2 ans…

La « scène alternative » française est donc confrontée à l’hypothèse d’actions qui seront conduites en 2012, en France, par des activistes venant d’autres pays, rodés à ce type d’exercice....

...l’instrumentalisation du thème du « droit à l’eau » va constituer l’un des axes stratégiques de Marseille 2012, qui verrait donc les multinationales françaises, leaders mondiaux du secteur, apparaître comme les plus farouches partisans du « droit à l’eau », ce qui engage donc les tenants de l’eau « bien commun » à approfondir d’urgence les fondements de leur doctrine et de leurs propositions alternatives.