
Si l’Europe est actuellement concentrée sur la viande chevaline, l’industrie des produits de la mer a elle aussi de quoi s’interroger.
À l’heure où en Europe les industriels de l’agroalimentaire retirent une grande quantité de plats surgelés cuisinés à base de bœuf, aux États-Unis, ce sont les produits de la mer qui sont pointés du doigt.
Entre 2010 et 2012, l’ONG Oceana a réalisé une grande enquête sur la fraude d’étiquetage de la nourriture issue de la mer. Dans son rapport publié le 21 février, elle montre que 33 % des poissons vendus sont mal étiquetés.
Dans cette vaste étude menée par la chercheuse Kimberly Warner, 1.215 échantillons de poisson ont été analysés. L’ONG Oceana les a achetés dans 674 points de vente répartis dans 21 États des États-Unis. Les tests ADN ont montré qu’un tiers de ces échantillons ne respectaient pas les normes de la Food and Drug Administration (FDA). (...)
En sachant que la France importe les produits de la mer à hauteur de 80 %, il y a de quoi s’inquiéter.