L’apparition des grandes surfaces a provoqué la disparition progressive des commerces de proximité. L’implantation de ces grandes surfaces s’est souvent faite aux moyens de montages financiers plus ou moins opaques, en achetant des terrains agricoles via des sociétés écran et ensuite en déclarant constructibles ces terrains. Dans un deuxième temps, la collectivité finance les routes d’accès, les ponts, les ronds point,… etc. La viabilisation, eau, électricité, tout à l’égout, sont également financés par nos impôts. Cela s’appelle une escroquerie !
Les petits commerces sont des lieux d’échanges et de rencontres, et jouent un rôle essentiel dans les quartiers en terme de lien social et de convivialité. De plus, le commerce de proximité crée plus d’emplois que la grande distribution pour la même surface de vente. La disparition de ces milliers de petits commerçants a engendré des milliers de chômeurs, qui n’ont pas pesé lourd face à la grande distribution, s’ils voulaient s’installer et développer leur propre commerce.
Le monopole de cinq grands groupes de distribution contrôle en France plus de 80% des produits de grande consommation. Les ententes sur les prix, les marges arrière ou les commissions imposées aux fournisseurs font régulièrement débat. Ces pratiques s’apparentent à une véritable forme de racket.
Au nom du pouvoir d’achat, on veut développer l’ouverture des magasins le dimanche afin de favoriser une hypothétique concurrence et pour soit disant casser les prix. Tout ça pour quoi ? Pour tirer l’emploi et les salaires vers le bas ! La grande distribution impose ses prix d’achat aux différents fournisseurs, lesquels à leur tour pour maintenir leur marge n’a d’autre choix que de bloquer les salaires et de réduire leurs effectifs. Les prix qu’ils imposent à la filière agroalimentaire par exemple nécessitent des subventions aux producteurs pour qu’ils puissent s’en sortir : à la sortie nous payons nos courses deux fois, une première fois par nos impôts et une deuxième fois lorsque nous les achetons !
Le travail du dimanche est le prétexte pour casser définitivement le code du travail et le lien familial (...)