
Libération
Garde à vue : un syndicat de police dénonce la politique du chiffre
« Trop facile », réplique le premier syndicat de gardiens de la paix au Premier ministre, qui a rappelé que la garde à vue ne devrait pas être un acte banal de routine.
Article mis en ligne le 23 novembre 2009
dernière modification le 22 novembre 2009
Deux syndicats de police se sont montrés critiques dimanche concernant les propos de François Fillon sur la nécessité de « repenser » la garde à vue, acte « grave » qui ne doit pas être envisagé comme « un élément de routine » par les enquêteurs.
« Si M. Fillon veut "repenser la garde à vue", il doit également repenser la politique du chiffre dans la police », a déclaré dans un communiqué Nicolas Comte, secrétaire général de l’Union SGP Unité Police (1er syndicat de gardiens de la paix).
« L’union SGP-unité police ne peut que souscrire à cette belle déclaration de principe démocratique », a commenté le syndicat.