
Une quatrième fuite a été identifiée en mer Baltique au-dessus des gazoducs Nord Stream, visés par des explosions suspectes, ont déclaré jeudi 29 septembre des gardes-côtes suédois. "Il y a deux fuites côté suédois et deux fuites côté danois", a précisé à l’AFP un responsable de l’autorité suédoise. Jusqu’ici, les autorités des deux pays avaient fait état de trois fuites : une fuite au-dessus de Nord Stream 1 au nord-est de l’île de Bornholm, une fuite sur Nord Stream 2 au sud-est de l’île et une autre au nord-est au-dessus de Nord Stream 1.
Les gardes-côtes n’ont pas pu préciser dans l’immédiat pourquoi le signalement de cette nouvelle fuite n’avait eu lieu que tardivement. Mais les deux fuites côté suédois sont situées dans le même secteur, ont-ils indiqué. Ces vastes fuites provoquent d’importants bouillonnements marins de plusieurs centaines de mètres de large en surface qui rendent impossible dans l’immédiat l’inspection des ouvrages, selon les autorités. Ce qui a des conséquences environnementales préoccupantes : le gaz qui s’échappe est essentiellement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre (GES), le deuxième émis par les activités humaines à l’origine du réchauffement climatique.
Mercredi soir, la Sûreté suédoise (Säpo) a déclaré avoir "repris à la police l’enquête préliminaire concernant les événements survenus sur Nord Stream". "Le motif retenu est actuellement le sabotage aggravé", a précisé le service. (...)