
Frantz Fanon est décédé le 6 décembre 1961 à Bethesda, banlieue de Washington, États-Unis. Il avait 36 ans. pic.twitter.com/ugO1Lw5Omr
— Christophe-Géraldine Métral (@ChrisGeraldine2) December 6, 2020
Le nom de Frantz Fanon résonne à l’échelle planétaire, une référence incontournable lorsqu’on évoque la condition noire et la violence coloniale qui explose après la Deuxième Guerre mondiale.
En 1956 Fanon s’engage dans sa deuxième guerre. Cette fois-ci ce n’est plus pour défendre les valeurs républicaines françaises face au nazisme mais contre l’ordre colonial de l’empire français, sur le territoire où s’écrit la forme la plus violente de la domination européenne et de sa contestation : l’Algérie.
Le psychiatre devient moudjahid et Frantz Fanon devient Omar. De Tunis à Accra, en passant par le désert malien, les dernières années de sa vie sont une traversée du monde colonial en révolution. Dans les rangs du FLN, il œuvre désormais directement pour la révolution algérienne en tant que théoricien et toujours en tant que psychiatre.
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