
(...) « Des habitants de la ville libyenne de Touarga, victimes de représailles de milices anti-Kadhafi lors de la guerre en Libye en 2011, ont assigné la France en justice pour son aide aux rebelles indique leur avocat à Paris, Marcel Ceccaldi » (...)
L’avocat des victimes des représailles dénonce la violation de la charte des Nations Unies par la France, tel que rapporté par le journal.
« Après la prise de Touarga par les rebelles de Misrata, la ville avait été désertée à la suite de violentes représailles, notamment des pillages et des incendies. Ces exactions avaient été dénoncées par l’organisation Human Rights Watch. Dans son assignation, l’avocat soutient que la prise de Touarga et les exactions qui ont suivi ont été rendues possible grâce aux frappes aériennes de la coalition sous commandement de l’Otan, où la France jouait un rôle de premier plan. Or, la résolution 1973 du Conseil de sécurité de l’Onu “prévoyait la protection des civils mais n’autorisait pas les États membres de la coalition à intervenir dans le conflit. A ses yeux, il s’agit donc d’une violation du principe de non-recours à la force posé par la charte des Nations unies, dont l’État français peut être tenu responsable. »
L’avocat poursuit…et explique les conséquences
« La conséquence, c’est une ville désertée, 2000 disparus et un nombre indéterminé de personnes en prison ».
C’est ce même avocat qui a défendu plusieurs dignitaires de l’ancien régime de Mouammar Kadhafi. (...)