Quand la ville de Rikuzentaka , à l’est du Japon, fut dévastée par le tsunami du 11 mars 2011, la catastrophe naturelle emporta avec elle les 7 employés de la bibliothèque publique locale, ainsi que les 80.000 livres dont disposait l’institution. Après le désastre, les soins ont été apportés en priorité aux victimes, tandis que le patrimoine culturel local était laissé à plus tard. Désormais, la restauration du patrimoine a débuté.
La ville de Rikuzentakata a été rudement touchée par la catastrophe, qui a presque littéralement décimé sa population, mais aussi inondé ses institutions culturelles, notamment ses deux musées, sa bibliothèque publique ainsi qu’un centre de stockage destiné aux biens culturels exhumés. Quatre ans après le tsunami, la ville s’active à la sauvegarde de son identité culturelle et historique. L’eau et le sel ont fait des ravages.
La seule bibliothèque publique japonaise possédant un département dédié à la restauration des ouvrages, la Chuo Metropolitan Library de Tokyo, s’occupe des archives de l’institution dévastée depuis septembre 2013. Le 20 mars prochain, 51 exemplaires restaurés feront leur retour à Rikuzentakata. Pour l’heure, ils servent la bibliothèque tokyoïte dans le cadre de l’exposition « Local Treasures Reborn after the Great Tsunami ». (...)