
ulian Assange est favorable à l’interrogatoire du parquet suédois dans l’ambassade d’Équateur au Royaume-Uni, mais à condition d’avoir accès en intégralité de la procédure. La date de la rencontre n’a pas encore été fixée.
Réfugié dans l’ambassade d’Équateur au Royaume-Uni depuis bientôt trois ans, Julian Assange sera bientôt en mesure de répondre aux questions du parquet suédois sans avoir besoin de quitter l’enceinte diplomatique. En effet, le ministère public a décidé de lâcher du lest afin de permettre à l’enquête d’avancer rapidement, car certains faits qui lui sont reprochés seront prescrits en août.
À l’occasion d’une vidéoconférence sur la protection des lanceurs d’alerte en Occident, Julian Assange a répété sa satisfaction de voir que les autorités suédoises ont en fin de compte validé sa proposition d’interrogatoire dans l’ambassade. "Cette offre a toujours été sur la table. On n’a cessé de la proposer, et je suis très heureux que le Parquet l’ait enfin acceptée", a-t-il déclaré, cité par l’AFP.
Mais encore faut-il que la rencontre respecte un certain nombre de conditions préalables. Son avocat, l’ancien juge espagnol Balthasar Garzon, réclame en particulier "l’accès à l’intégralité de la procédure, qui est depuis quatre ans et demi dans les mains du parquet suédois et non dans celles de la défense". Il s’agit "simplement du droit minimum de toute personne impliquée dans un processus judiciaire", a-t-il rappelé.
La date de l’interrogatoire n’a pas encore été fixée. Mais puisque certains faits seront bientôt prescrits, celle-ci devrait être survenir très rapidement. (...)