Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Le Grand Soir
L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe demande la "libération rapide" d’Assange
Article mis en ligne le 2 février 2020

L’amendement au rapport sur les menaces pour la liberté des médias et la sécurité des journalistes en Europe préparé par Lord Foulkes, un collègue travailliste, est adopté à l’unanimité

Foulkes déclare à l’Assemblée que lui et ses collègues "ne veulent pas voir Julian Assange extradé aux Etats-Unis pour passer des siècles en prison".

Des parlementaires de toute l’Europe se rendront à Londres pour suivre l’audience d’extradition le mois prochain

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a appelé les Etats membres à s’opposer à l’extradition du fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, vers les Etats-Unis et à décider qu’il "doit être rapidement libéré". Assange lutte contre l’extradition vers les États-Unis dans le cadre d’une poursuite sans précédent en vertu de la loi sur l’espionnage pour activité journalistique. Son audience d’extradition s’ouvre à la Cour de la Couronne de Woolwich à Londres le 24 février 2020.

L’appel a été lancé mardi soir (28 janvier) lors d’un débat sur les Menaces pour la liberté des médias et la sécurité des journalistes en Europe, qui s’est conclu par l’adoption officielle d’un rapport préparé par son homologue travailliste britannique Lord Foulkes.

Dans sa présentation à l’Assemblée, Lord Foulkes a souligné l’importance de la Plate-forme du Conseil de l’Europe pour la promotion de la protection et de la sécurité des journalistes. Le 3 janvier, une alerte urgente sur l’affaire Assange a été soumise à la plate-forme par la FIJ et la FEJ.

Foulkes a déclaré à l’Assemblée qu’il était heureux d’accepter un amendement sur l’affaire Assange car lui et ses collègues de la Commission de la culture, de la science, de l’éducation et des médias de l’APCE "ne veulent pas voir Julian Assange extradé aux États-Unis pour passer des siècles en prison".

La résolution adoptée à l’unanimité par l’Assemblée appelle les États membres à favoriser un environnement médiatique positif et souligne le traitement de M. Assange comme une menace pour la liberté des médias (...)

Bien que le rapport n’ait pas de force contraignante, il augmente la pression sur le gouvernement britannique pour qu’il réponde aux préoccupations internationales concernant Assange. Depuis le 22 septembre 2019, Assange est détenu dans la prison de Belmarsh uniquement pour les besoins de la demande d’extradition américaine. Il a récemment été transféré de l’aile médicale de Belmarsh, où il a été maintenu en isolement pendant plus de six mois. Lors de récentes comparutions devant le tribunal, les avocats d’Assange se sont plaints de ne pas avoir eu un accès adéquat à leur client.(...)