Dans un appel poignant, l’ Union Nationale des Journalistes a demandé à tous les syndicats du Royaume-Uni de faire campagne pour empêcher l’extradition de Julian Assange vers les États-Unis.
Michelle Stanistreet, la secrétaire générale de l’UNJ, a écrit une lettre aux secrétaires généraux de tous les autres syndicats, soulignant le danger pour une presse libre qui serait déclenché si Assange était extradé.
Au sujet de la loi américaine sur l’espionnage de 1917, en vertu de laquelle Assange pourrait être emprisonné à vie, la dirigeante de l’UNJ a écrit :
"Il s’agit d’une loi répressive qui a été utilisée dans le passé pour emprisonner des militants syndicaux et des dirigeants de la classe ouvrière. Plus particulièrement, les accusations elles-mêmes visent à criminaliser une activité qui, pour de nombreux membres de l’UNJ est leur travail quotidien : cultiver des sources prêtes à partager des informations sensibles qui révèlent l’incompétence, la corruption et l’illégalité".
L’UNJ a été à l’avant-garde de la campagne visant à stopper l’extradition d’Assange et dans la lettre, Michelle Stanistreet s’adresse directement à ses collègues secrétaires généraux :
"Il est vital que nous menions une campagne d’opposition à l’extradition et aux poursuites judiciaires de M. Assange qui s’inscrive dans le courant des préoccupations progressistes - et seuls les syndicats ont la portée nécessaire pour y parvenir. J’espère que vous vous joindrez à cette campagne".
La lettre contient une lettre modèle que les autres syndicats peuvent utiliser pour aligner leur politique sur cet appel à la solidarité de l’UNJ.
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