
Sur le plateau de BFM Politique ce dimanche, l’ancien porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a appelé au rassemblement des différents mouvements de gauche pour "agir et se faire entendre ensemble".
Au-delà d’accentuer la nouvelle dualité du paysage politique français, polarisé entre le Rassemblement national et La République en marche, les dernières élections européennes ont plus que jamais mis en lumière la division des forces de gauche et d’extrême gauche.
Après les faibles scores lors de ce scrutin de la France insoumise (6,31% des voix), de Génération.s (3,27%), du Parti communiste (2,49%) ou encore de Lutte ouvrière (0,78%), Olivier Besancenot a lancé un appel, ce dimanche sur le plateau de BFM Poltiique, à l’union des différentes forces de gauche radicale.
Pour l’ancien porte-parole et membre du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), qui a qualifié le résultat de l’extrême gauche au dernier scrutin européen de "champ de ruines", l’enjeu est désormais le rassemblement entre "la France insoumise, Lutte ouvrière, les organisations libertaires, Génération.s, le parti communiste, les organisations antifascistes, écologistes, les militants de quartier, les organisations syndicales", a-t-il énuméré, citant également quelques figures politiques comme Clémentine Autain, Benoit Hamon ou Ian Brossat. (...)
"L’unité est un combat"
À la remarque que certains leaders de partis, tels que Nathalie Arthaud de Lutte ouvrière, refusaient de s’unir, Olivier Besancenot a jugé que l’unité était "un combat" et a réaffirmé qu’il tendait "la main à tous".
Et même à la France insoumise, avec qui l’ancien candidat aux présidentielles de 2002 et 2007 concède avoir des désaccords (...)