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L’association United Migrants et les Activistes soudanais organisent une manifestation de soutien au peuple soudanais samedi 8 juin à Paris
United Migrants et les activistes soudanais
Article mis en ligne le 4 juin 2019

Appel à manifestation contre le régime militaire au Soudan.
à 14h départ Place de la Chapelle direction République.

Appel à manifestation en soutien au peuple
soudanais contre la répression militaire

Dans la matinée du 3 juin 2019, l’armée soudanaise a ouvert le feu surdes manifestants du sit-in pacifique prenant place devant le siège del’armée à Khartoum, faisant au moins 27 morts et plus de 300 blessés le 03 juin à 17h).

Depuis décembre 2018, le peuple soudanais se mobilise contre lerégime islamo-militaire. En avril 2019, le président Al-Bechir est tombé mais le Conseil militaire de transition perpétue la dictature militaire

. Nous condamnons fermement les exactions du régime envers les civils
et appelons à la mobilisation ainsi qu’au soutien le plus large auprès du peuple soudanais.

Le gouvernement français doit exiger le départ immédiat du régime militaire criminel et illégitime.

Le gouvernement français doit également cesser son double jeu et mettre fin immédiatement aux renvois d’exilés soudanais vers le Soudan, où ils sont menacés d’arrestations, de tortures et de disparitions.

Départ de la manifestation le samedi 08 juin 2019, à 14h, place de la Chapelle. Arrivée à place de la République et prises de parole.

Lire aussi :

Soudan : Plus de 35 morts dans la dispersion de manifestants par l’armée à Khartoum

Les militaires ont annoncé dans la foulée ce mardi qu’ils annulaient les mesures sur lesquelles ils s’étaient mis d’accord avec les contestataires. Ils ont appelé à des élections dans un délai de neuf mois. Le général Burhane, le chef du Conseil, a ajouté que ces élections se tiendraient sous « une supervision régionale et internationale ». (...)

Les militaires s’étaient mis d’accord avec les contestataires pour une période de transition de trois ans avant la transmission du pouvoir à une administration civile. Les deux parties avaient aussi décidé que pendant la période de transition, le Parlement serait composé de 300 membres dont environ deux tiers proviendraient de l’ALC et le reste d’autres groupes politiques. Les pourparlers s’étaient interrompus le 20 mai. Des milliers de manifestants continuaient toutefois à camper devant le quartier général de l’armée, appelant les généraux à céder le pouvoir, lorsque les forces de sécurité ont dispersé le rassemblement.
Une dispersion condamnée

A la suite de la dispersion du sit-in, l’Alliance pour la liberté et le changement (ALC, fer de lance de la contestation) a également annoncé lundi « la fin de tous les contacts et négociations politiques avec le Conseil putschiste ». Le général Burhane a déclaré que le Conseil ordonnerait une enquête. « Le Conseil militaire promet une enquête sur les événements » et « invite le procureur général à en prendre la responsabilité », a dit le général dans sa déclaration diffusée à la télévision.

L’opération a suscité de vives critiques à l’étranger. Les Etats-Unis et l’ONU ont condamné la dispersion violente du sit-in. Le Royaume-Uni et l’Allemagne ont demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Cette réunion, à huis clos, devrait se tenir mardi, selon des diplomates.