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L’égalité des sexes, essentielle au développement de l’enfant
Article mis en ligne le 19 août 2014
dernière modification le 13 août 2014

Quel est le lien entre l’amélioration de la situation des enfants dans le monde et l’égalité des sexes ? Pourquoi parle-t-on de « double dividende » de l’égalité des sexes ? « Il existe des liens inextricables entre la situation des femmes et le bien-être des enfants. Si elles ne bénéficient pas d’une éducation, si elles ne sont pas en bonne santé, si elles n’ont pas les moyens de se prendre en charge, ce sont les enfants qui souffrent », répond Ann Veneman, directrice du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF).

Dans son rapport intitulé « La situation des enfants dans le monde 2007 », la plus importante des publications annuelles de l’UNICEF, l’organisation examine la situation des femmes partout dans le monde.

Le rapport arrive à la conclusion qu’en mettant fin à la discrimination entre les sexes on obtient un « double dividende » au bénéfice des femmes et des enfants – ce qui a, en outre, un effet positif sur la santé et le développement des sociétés dans le monde entier.
Le rapport estime que les progrès récemment réalisés dans la situation des femmes sont encore insuffisants.

« Des millions de filles et de femmes continuent à vivre dans la pauvreté, privées des moyens de se prendre en charge et souffrant de discrimination. Elles sont touchées de façon disproportionnée par le VIH/SIDA, elles ont moins de chances d’être scolarisées et elles sont souvent l’objet de violences physiques et d’abus sexuels. Généralement, les hommes restent mieux rémunérés que les femmes à travail égal », affirme l’agence des Nations Unies.
En favorisant l’autonomisation des femmes, explique le rapport, on sauve des vies d’enfant – et l’impact est trop important pour être ignoré.

À titre d’exemple, il cite une étude de l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires. Cette étude conclut que le nombre des enfants souffrant de malnutrition diminuerait de 13,4 millions en Asie du Sud si les hommes et les femmes avaient une influence égale dans la prise de décision.

En outre, le rapport fait apparaître que la part des ressources du ménage consacrée à la santé, à la nutrition et à l’éducation des enfants est beaucoup plus importante dans les familles où la prise de décision revient essentiellement aux femmes que dans celles où les femmes ne peuvent pas se faire entendre. (...)