Tout se passe comme si se nouait devant les yeux du monde l’histoire d’un mouvement social et la sortie par le haut de tous ses acteurs. Le spectacle politique en cette soirée du 25 octobre 2010 a pu dévoiler la théâtralisation de la soumission aux puissants.(...)
Qui va croire à cette grossière mise en scène ? Ce jeu de marionnettistes dont les cordes sont visibles depuis les boulevards de la capitale qui mènent à l’Élysée. Mais tout se passe comme si la grâce finalement saisissait les acteurs du conflit. Revenus à la raison, au moins pour l’un d’entre eux face à l’inflexibilité du guide de la République. Qui peut croire en ce film, mal produit ? Dont le prologue s’éternise, C.Estrosi le sourire cireux, les cheveux impeccablement teins qui ressasse les éléments de langage sur le démocratisme. Ces mêmes éléments recyclés par Y. Calvi, toujours en pointe dans son soutien à N. Sarkozy. Tel un séide du Figaro en transit sur la télévision publique déversant sa logorrhée antisociale, vaillamment juché sur sa déontologie journalistique. (...)