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observatoire des inégalités
L’envolée des très hauts salaires
Article mis en ligne le 9 septembre 2022

La part des 10 % les mieux payés dans l’ensemble des salaires est restée stable depuis la fin des années 1980. Mais au sommet, le 1 % poursuit sa progression et atteint un niveau record.

À eux seuls, les 10 % les mieux payés perçoivent 31,3 % de la masse des salaires versée dans le secteur privé en 2018 selon l’Insee. Après une diminution continue au fil des années 1970, la part des hauts salaires a connu son niveau le plus bas, à 30 %, au milieu des années 1980. Cette période a marqué un tournant. L’indicateur est ensuite remonté à 31 % en 1987 et oscille autour de ce niveau depuis 30 ans.

Une partie de l’embellie pour les 10 % les plus riches s’est concentrée sur les très hauts salaires du centième, voire du millième le mieux payé. En 1998, le 1 % le mieux rémunéré touchait 7 % de l’ensemble du gâteau des salaires en France. Vingt ans plus tard, en 2018, il en perçoit 8,1 %. Un retour à la situation de 1970. Quant au 0,1 % le mieux payé (le millième du haut de l’échelle des salaires), sa part est passée de 1,6 % en 1998 à 2,3 % en 2018.

La donnée la plus récente correspond à un niveau record jamais enregistré sur la période de 50 ans pour laquelle nous disposons de données. (...)