
Depuis 2012, non seulement le chômage n’a pas reculé mais il a progressé de façon redoutable : 572 000 chômeurs de plus depuis l’arrivée de la gauche au pouvoir. (...)
C’est non seulement le chômage de la catégorie A qui s’accroît mais aussi le « halo » du chômage, la précarité de l’emploi. Ne pas tenir compte des deux catégories suivantes (B et C) revient à estimer qu’une personne qui travaille à mi-temps ou à quart-temps, 2 jours par semaine ou par mois, et qui recherche un emploi à temps plein n’est pas un chômeur. (...)
En 2012, lorsque Nicolas Sarkozy avait voulu durcir les conditions d’indemnisation du chômage, François Hollande l’avait accusé de « s’en prendre aux plus fragiles ». Il avait raison car ce chiffre de « 350 000 emplois non pourvus » ne repose sur rien. Personne ne sait quelle est la nature des emplois proposés : s’agit-il d’emplois d’une journée, d’une semaine, d’un mois, d’un CDI ? Comme le rappelle le Collectif national des chômeurs et précaires : "Deux heures de ménage par semaine, c’est une offre d’emploi" ! (...)
Les deux gouvernements de gauche successifs ont fait cadeau au patronat de 41 milliards d’euros d’impôt et de cotisations sociales, sans exiger d’eux la moindre contrepartie en termes d’investissement et d’emploi. Cela doit cesser, il est urgent de mettre fin aux cadeaux au Medef et limiter les « effets d’aubaine » et de faire du Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) la contrepartie d’investissement productifs et de créations d’emplois.