
Tant que les politiciens continueront à faire semblant de croire à un possible retour au plein emploi, il n’y aura aucune solution à cet état de fait. Pour raisons de technologies et de démographie, du boulot, y’en aura de moins en moins, et c’est tant mieux, si des robots sont capables de travailler à notre place, pourquoi s’esquinter la santé ?
Par contre, si l’on est capable de produire plus de richesses avec moins de personne, il faut revoir entièrement la redistribution de cette richesse … en fait on tourne toujours autour du même problème : le partage, c’est une vérité certaine et un avenir inéluctable !
Petite anecdote qui démontre cela, au sortir de la guerre il y avait 11 millions d’agriculteurs pour nourrir 50 millions de français, aujourd’hui 800 000 agriculteurs nourrissent 65 millions de français et exportent le surplus. D’accord, beaucoup nous font manger de la M…, mais c’est juste pour montrer que le progrès et les gains de productivité ont permis de produire plus avec moins, et cela se vérifie dans tous les domaines. Alors le plein emploi, ma petite dame, c’est fini !
Alors, plutôt que d’exiger le retour au servage ou de balancer des milliards en pure perte (sauf pour certains), il serait plutôt judicieux de redistribuer intelligemment la richesse produite, l’histoire va dans ce sens, et c’est tant mieux, le progrès finira par libérer totalement l’homme de l’aliénation du travail ! En attendant, les milliards que l’on distribue allégrement au Medef sans contrepartie, et donc au patronat, devraient être attribués selon des critères sociaux : niveau des salaires, condition de travail, perspective d’embauche, et donc s’il le faut diminution des horaires, donc partager les bénéfices, mais aussi le travail ! (...)