
Après le Royaume-Uni, c’est au tour de la France de se pencher sur l’expérience psychologique conduite par Facebook.
La CNIL indique analyser la situation en concertation avec les autres autorités européennes, notamment pour savoir si des Français ont été pris dans l’échantillon. (...)
S’il y a donc des Français qui ont été pris dans l’étude, ces derniers doivent être très peu nombreux. C’est en tout cas le point de vue de la CNIL. Plus étonnant, l’autorité suggère que "les utilisateurs qui seraient concernés peuvent adresser une plainte à la CNIL qui instruira cette demande". Or, comment un usager peut-il savoir s’il a été pris dans l’échantillon ou si son compte n’était pas éligible ?
En 2012, quelques semaines avant le déclenchement de l’étude, Facebook annonçait compter 900 millions d’utilisateurs actifs. Au début de cette année, le réseau social indiquait que plus de 23,5 millions de comptes avaient indiqué que la France était leur pays de résidence (modulo ceux qui ont mal réglé leur profil et les étrangers vivant en France, notamment).
Contacté mercredi par Numerama pour savoir si des membres de Facebook en France avaient été sujets de l’expérience, le réseau social ne nous a toujours pas répondu..