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La DGSI vient d’arrêter 13 membres du groupe d’extrême-droite Recolonisation France
/Thomas Portes, Porte-parole national de GenerationsMVT . Co-fondateur/Président de l’Observatoire National de l’Extrême Droite
Article mis en ligne le 24 novembre 2021

Lire aussi :

13 membres d’un groupe d’extrême droite interpellés à travers la France, des armes retrouvées « partout »

Des militants du mouvement « Recolonisation », sous surveillance de la Direction générale de la Sécurité intérieure depuis l’été 2020, ont été arrêtés. Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer les projets qu’ils planifiaient.

Les coups de filets s’enchaînent et se ressemblent tandis que l’extrême droite se sent pousser des ailes. (...)

Ces interpellations ont eu lieu « dans toute la France », selon une source proche du dossier, menées sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Marseille. Lors des perquisitions, des armes ont été découvertes « partout », bien que la plupart étaient détenues légalement.
Constituer des groupes armés

Le groupe « Recolonisation », qui appelle à la constitution de groupes armés, est depuis des mois dans les radars de la police, selon BFMTV, qui a révélé le coup de filet. Il fait même l’objet d’une surveillance par la Direction générale de la Sécurité intérieure depuis l’été 2020.

D’où vient ce groupuscule ? Convaincu de l’imminence d’une guerre civile en raison de la pression migratoire, il appelle ses membres à constituer des groupes armés. « Recolonisation » se décrit lui-même comme proche de la mouvance survivaliste et « faf », un acronyme utilisé à l’extrême droite, dérivé du slogan « La France aux Français ». Quatre factions ont été montées par le groupuscule : en Provence, en Occitanie, en Île-de-France et en Bourgogne.

Parmi les membres du groupuscule, figureraient plusieurs militaires, dont un colonel de gendarmerie en poste dans les Yvelines, d’après BFM. Les arrestations auraient eu lieu en Île-de-France et dans le sud de l’Hexagone. Les gardes à vues qui sont en cours visent notamment à déterminer leurs projets. (...)

Au cours des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 130 armes, 200 kilos de munitions et de la propagande néonazie.