
La DGSI vient d’arrêter 13 membres du groupe d’extrême-droite Recolonisation France, on compte plusieurs militaires, dont un colonel de gendarmerie en poste dans les Yvelines. Ils ont des armes chez eux et constituaient des groupes armés composés de "Français patriotes".
— Thomas Portes (@Portes_Thomas) November 23, 2021
Lire aussi :
Des militants du mouvement « Recolonisation », sous surveillance de la Direction générale de la Sécurité intérieure depuis l’été 2020, ont été arrêtés. Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer les projets qu’ils planifiaient.
Les coups de filets s’enchaînent et se ressemblent tandis que l’extrême droite se sent pousser des ailes. (...)
Ces interpellations ont eu lieu « dans toute la France », selon une source proche du dossier, menées sur commission rogatoire d’un juge d’instruction de Marseille. Lors des perquisitions, des armes ont été découvertes « partout », bien que la plupart étaient détenues légalement.
Constituer des groupes armés
Le groupe « Recolonisation », qui appelle à la constitution de groupes armés, est depuis des mois dans les radars de la police, selon BFMTV, qui a révélé le coup de filet. Il fait même l’objet d’une surveillance par la Direction générale de la Sécurité intérieure depuis l’été 2020.
D’où vient ce groupuscule ? Convaincu de l’imminence d’une guerre civile en raison de la pression migratoire, il appelle ses membres à constituer des groupes armés. « Recolonisation » se décrit lui-même comme proche de la mouvance survivaliste et « faf », un acronyme utilisé à l’extrême droite, dérivé du slogan « La France aux Français ». Quatre factions ont été montées par le groupuscule : en Provence, en Occitanie, en Île-de-France et en Bourgogne.
Parmi les membres du groupuscule, figureraient plusieurs militaires, dont un colonel de gendarmerie en poste dans les Yvelines, d’après BFM. Les arrestations auraient eu lieu en Île-de-France et dans le sud de l’Hexagone. Les gardes à vues qui sont en cours visent notamment à déterminer leurs projets. (...)
Au cours des perquisitions, les enquêteurs ont découvert 130 armes, 200 kilos de munitions et de la propagande néonazie.
Aucune ouverture de JT sur cette découverte : plus de 130 armes et des « éléments de propagande liée à l’extrême droite » chez un particulier. Son complice : un militaire d’active, caporal au 35e régiment d’infanterie de Belfort (Le Monde). Il faudrait peut-être se réveiller…
— Nils Wilcke (@paul_denton) November 23, 2021