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« La France aujourd’hui est très dangereuse pour la situation actuelle au Mali. Elle n’est pas là pour le nord mais pour le maintien de l’ancien système »
Article mis en ligne le 13 mai 2013
dernière modification le 10 mai 2013

Interview réalisée par Omar & Jawad d’ATTAC / CADTM Maroc fin du mois de février 2013 avec les membres du secrétariat national du mouvement MP22 du Mali :
 Professeur Rokia Sanogo, présidente du MP22 au Mali
 Mme. Mariam Diawara, Avocate et Présidente du Club des avocats « Ahmed Sékou Touré »
 Mr Perygnama Sylla, membre secrétariat exécutif de MP22

OMAR : Nous vivons aujourd’hui une situation de désinformation totale par rapport à ce qui se passe chez vous au Mali. Nous avons pu à travers nos échanges depuis hier apprendre beaucoup de choses qui nous ont bouleversés et donc nous sommes là pour en savoir d’avantage.

Jawad : Pouvez-vous nous présenter votre mouvement MP22 ?

Rokia : Vous devez savoir que ce mouvement populaire comme son nom l’indique est l’aboutissement de tout un rassemblement de forces qui se battaient contre l’impérialisme donc on peut dire que c’était l’opposition au régime de ATT (Amadou Toumani Touré). Il est composé du parti SADI |1| qui était dans l’opposition parlementaire mais aussi d’autres partis d’opposition extraparlementaires ainsi que d’autres organisations comme la CAD Mali ou encore le club Ahmed Sékou Touré |2|, et d’autres organisations qui ne se reconnaissaient pas dans la manière dont était gouvernée le Mali. Ces organisations ont été en contact dans différentes activités. Par exemple, quand il y a eu la question de la Libye, il y a eu une mobilisation pour dire qu’il n’est pas normal que la France intervienne dans ce pays. Nous avons aussi mené des actions en solidarité avec les peuples d’Amérique Latine ou encore contre l’intervention et l’ingérence française en Côte d’ivoire. Quand il y a eu la crise du 22 et les événements du Nord du Mali, en conséquence de ce qui s’est passé en Libye et à l’initiative du parti SADI, on s’est dit qu’il fallait que les organisations progressistes qui ont une autre vision puissent se retrouver. (...)