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France24
La France embarrassée par le sort des Françaises jihadistes détenues en Syrie
Article mis en ligne le 5 janvier 2018

Annoncée en novembre par Emmanuel Macron, la politique de rapatriement "au cas par cas" des Français de l’EI capturés en Syrie et en Irak, notamment les femmes et enfants, est mise à l’épreuve par des demandes de retour relayées par les avocats.

Les Françaises parties en Syrie rejoindre l’organisation État islamique et aujourd’hui aux mains des forces kurdes devront être jugées sur place, quand les institutions à même de leur assurer un procès équitable existent, a déclaré, jeudi 4 janvier, le gouvernement français.

La ministre de la Justice a réaffirmé en marge d’une visite à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne) que Paris traiterait les situations "au cas par cas avec l’idée que les personnes doivent être jugées dans les pays où elles ont été interpellées". (...)

La question embarrasse apparemment les autorités françaises, alors que plusieurs de ces femmes, mères de famille, ont demandé à être rapatriées avec leurs enfants et jugées en France.

"Nous ne sommes pas des repenties mais des victimes d’une propagande"

C’est le cas notamment d’Emilie König, 33 ans, mère de cinq enfants dont trois nés sur place, radicalisée en 2010 au contact d’un mari algérien, qui est allée dès 2012 en Syrie, où elle a rejoint Daech. Elle est notamment soupçonnée d’avoir été une recruteuse de cette organisation extrémiste. (...)

La question embarrasse apparemment les autorités françaises, alors que plusieurs de ces femmes, mères de famille, ont demandé à être rapatriées avec leurs enfants et jugées en France.

"Nous ne sommes pas des repenties mais des victimes d’une propagande"

C’est le cas notamment d’Emilie König, 33 ans, mère de cinq enfants dont trois nés sur place, radicalisée en 2010 au contact d’un mari algérien, qui est allée dès 2012 en Syrie, où elle a rejoint Daech. Elle est notamment soupçonnée d’avoir été une recruteuse de cette organisation extrémiste. (...)