
La France est entrée de plein pied dans la guerre civile ivoirienne, lundi, en bombardant au nom des Nations Unies les positions du président sortant Laurent Gbagbo à Abidjan. Mardi matin, des tirs à l’arme lourde étaient toujours entendus dans Abidjan. Une action placée sous le signe de la légalité internationale, mais est-elle pour autant légitime ?
La décision d’engager les forces françaises, en particulier des hélicoptères de combat qui sont entrés en action dans la soirée, a été prise par Nicolas Sarkozy à l’Elysée, après intervention « urgente » du Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon,la veille.
Les hélicoptères ont visé plusieus cibles dans la métropole ivoirienne, dont la résidence de Laurent Gbagbo dans le quartier de Cocody, le palais présidentiel, situé dans le quartier du Plateau, le camp militaire d’Agban, à Adjamé. L’armée française a également tiré des missiles sur un dépôt de munitions. (...)